Glossaire sur la santé des femmes

Adénomyose

Affection gynécologique caractérisée par une croissance anormale de tissu endométrial dans le myomètre (paroi interne de l’utérus). On parle aussi d’endométriose interne.

Aine

Partie du corps humain, localisée à la jonction de la cuisse et du tronc, de chaque côté du corps. Cette zone est traversée par les artères et les veines fémorales ainsi que par les ganglions inguinaux.

Aménorrhée

Désigne une période sans règles. L’âge d’une grossesse se compte en semaines d’aménorrhée. La ménopause est caractérisée par une aménorrhée définitive. L’aménorrhée est primaire si la femme n’a jamais été réglée. Elle est secondaire si la femme était réglée auparavant.

Amniocentèse

Prélèvement de liquide amniotique. L’analyse du liquide peut donner des renseignements utiles sur le fœtus (étude des chromosomes, analyse génétique, bilan infectieux). On peut la réaliser à partir de la 14e semaine jusqu’à la fin de la grossesse (correspondant à 40 semaines d’aménorrhée).

Légende:
1. Liquide amniotique /2. Foetus / 3. Sonde échographique

Amnios

Membrane délimitant, autour du fœtus, la cavité amniotique. Celle-ci est remplie de liquide amniotique.

AMP

Assistance médicale à la procréation, également appelée PMA, ensemble des procédés permettant la fécondation d’un ovule au moyen d’une intervention médicale ou chirurgicale.

Analgésie

Médicaments ou techniques dont l’action est de faire disparaitre les douleurs.

Anamnèse

Première partie de l’examen médical effectuée par tout médecin qui consiste à interroger le patient et à rassembler tous les renseignements concernant ses antécédents (médicaux, chirurgicaux, familiaux), ses facteurs de risque (tabagisme…), sa thérapeutique habituelle et ses plaintes.

Anémie

Diminution du taux d’hémoglobine (pigment des globules rouges assurant le transport de l’oxygène des poumons aux tissus) dans le sang.

Anomalie chromosomique

Tout changement dans le nombre ou la structure des chromosomes. Un chromosome est une structure constituée d’ADN. Chacun des chromosomes a une forme différente. Nous en avons 23 paires dans le noyau de chacune de nos cellules, 22 sont communes aux deux sexes. Les deux chromosomes restants sont les chromosomes sexuels. Chez la femme, ils forment une paire. On les appelle les chromosomes X. Chez l’homme, ils sont différents, l’un est un chromosome X et l’autre, beaucoup plus court est appelé chromosome Y.

Anovulation

Incapacité temporaire ou définitive de l’ovaire à émettre un ovocyte fécondable. L’anovulation est une des causes de stérilité.

Antalgiques

Médicaments destinés à réduire la douleur.

Antibiotiques

Molécule naturelle ou synthétique qui détruit ou bloque la croissance des bactéries. Dans le premier cas, on parle d’antibiotique bactéricide et dans le second cas d’antibiotique bactériostatique.

Anus

En anatomie, l’anus (6) est l’orifice terminal du tube digestif. Sa principale fonction est d'évacuer périodiquement les résidus de la digestion.

Légende

1. Grandes lèvres
2. Petites lèvres
3. Clitoris
4. Méat urinaire
5. Orifice vaginal et hymen
6. Anus
7. Glandes de Bartholin

Aréoles

Zone de peau circulaire pigmentée située sur la face antérieure du thorax autour du mamelon. Elle est située au niveau du sein chez la femme. Elle mesure en moyenne deux à trois centimètres de diamètre.

Avortement

Interruption spontanée ou provoquée d’une grossesse avant le terme de 22 semaines d’aménorrhée.

Béance cervicale

Anomalie se traduisant par un diamètre anormalement grand du col de l’utérus. Celui-ci s’ouvre prématurément, ne jouant plus son rôle de « verrou » pour retenir le fœtus.

Bêta HCG (Human Chorionic Gonadotropin)

Hormone produite par le placenta quand la femme est enceinte. C’est cette hormone que l’on dose quand on fait un test de grossesse.

Biopsie

Technique qui consiste à prélever une très petite partie d’un tissu ou d’un organe pour l’analyser au microscope. Elle permet d’identifier ou de déterminer la présence ou non d’une pathologie soupçonnée.

Bloedvergiftiging

Algemene infectie van het organisme, te wijten aan pathogene micro-organismen van het bacteriële type

Bouchon muqueux

Sécrétions du col évacuées un peu avant l’accouchement.

Caillot

Un caillot est une masse qui se forme dans le sang au moment de la coagulation.

Canaux galactophores

Petits conduits par lequel le lait excrété par les glandes mammaires est amené vers les orifices du mamelon.

Candida albicans

Levure responsable des candidoses ou mycoses.

Caryotype

Représentation des chromosomes du noyau d’une cellule vue sous microscopie après ordonnancement par paires selon la taille. Une telle procédure permet de mettre en évidence des anomalies chromosomiques, comme des trisomies, ou définir certaines caractéristiques de l’individu, comme le sexe génétique à partir des chromosomes sexuels.

Césarienne

Intervention chirurgicale visant à extraire un enfant de l’utérus maternel par incision de la paroi utérine.
Le mot « césarienne » dérive du latin caesar qui veut dire enfant né par incision, d’où viendrait le surnom porté par Jules César.

Chimiothérapie

Utilisation de substances chimiques dans le cadre du traitement des cancers ou maladies auto-immunes. Ces substances, administrées par injection intraveineuse, musculaire ou par voie orale, ont pour cible les cellules cancéreuses qu’elles vont soit détruire, soit empêcher de se multiplier. Généralement, ce traitement est combiné avec de la radiothérapie et/ou de la chirurgie. Elle peut entraîner des effets indésirables (chute de cheveux…).

Chlamydia trachomatis

Bactérie qui est transmise lors d’un rapport sexuel non protégé. La transmission de cette bactérie se fait par voie vaginale, orale ou anale provoquant une infection qui touche principalement l’appareil urogénital (salpingite), mais qui peut se propager dans d’autres parties du corps (yeux, péritoine, foie, articulations).

La transmission de cette bactérie de la mère à l’enfant est possible au moment de l’accouchement et entraîne de graves troubles oculaires et respiratoires chez le nouveau-né. La salpingite peut entraîner une infertilité.

Chloasma

Egalement masque de grossesse ou mélasma, est une maladie se caractérisant par la présence d’un ensemble de taches pigmentaires, de formes irrégulières, qui siègent le plus souvent au visage, s’observant lors de certaines affections et pendant la grossesse (masque de grossesse).

Clarté nucale

Petit espace rempli de liquide situé au niveau de la nuque et causé par un décollement entre la peau et la colonne vertébrale au niveau de la nuque. La mesure de son épaisseur permet d’évaluer le risque que le bébé soit atteint d’une anomalie chromosomique majeure, en particulier la trisomie 21. En effet, les enfants atteints de trisomie 21 présentent une clarté nucale plus épaisse. La mesure de la clarté nucale peut être réalisée entre la 11e et la 13e semaine d’aménorrhée (jusqu’à 13 semaines et six jours).

Climatère

Symptômes qui accompagnent la ménopause : bouffée de chaleur, troubles psychologiques (dépression, fatigue, diminution de la libido), sécheresse vaginale et cutanée, perte de la masse osseuse, etc.). L’apparition de ces symptômes est liée à la diminution de production d’œstrogène et de progestérone secondaire à l’arrêt du fonctionnement des ovaires.

Clitoris

Le Clitoris fait partie des organes sexuels féminins. C’est un petit organe richement innervé fait de tissus érectiles qui joue un rôle déterminant dans le plaisir sexuel de la femme.

Lors d’une stimulation, il devient gonflé et plus sensible.

Le clitoris est constitué d’une partie externe et une partie interne. Dans son ensemble, sa taille est d’environ 10 cm.
La partie visible, située dans la vulve, au sommet des petites lèvres, permet de distinguer le gland du clitoris. Le gland a une forme conique et est recouvert d’un petit capuchon, fait de peau très fine.

Il mesure en moyenne 4 à 6 mm de long avec un diamètre environ de 5 mm.

Le reste du clitoris est caché: il est composé de 2 corps caverneux
et de deux corps spongieux, situés sous les petites lèvres, qui répondent
à l’excitation en se remplissant de sang, en se redressant et en durcissant.

Cœlioscopie

Appelée également « laparoscopie “, cœlioscopie est une technique chirurgicale mini-invasive de diagnostic et/ou d’intervention sur la cavité abdominale, de plus en plus utilisée sur l’appareil digestif, en gynécologie et en urologie. Elle fait partie des techniques d’endoscopie qui permettent d’observer l’intérieur de l’abdomen à l’aide d’une caméra. Sous anesthésie générale, cette caméra est introduite dans la cavité abdominale grâce à une petite incision réalisée sous anesthésie générale au niveau de l’ombilic.

Coït

Synonyme de rapport sexuel tout en désignant plus strictement les moments où il y a pénétration. On distingue différents types de coïts : le coït vaginal implique une pénétration de pénis dans le vagin ; le coït anal, une pénétration du pénis dans l’anus ; et le coït oral, une pénétration du pénis dans la cavité buccale. Le coït interrompu est une méthode de contraception naturelle par laquelle la pénétration vaginale est interrompue avant l’éjaculation.

Col de l’utérus

Partie basse de l’utérus, l’organe reproducteur féminin.

Plus précisément, le col de l’utérus (1) est la partie faisant jonction entre le vagin et la partie supérieure de l’utérus.

Le col de l’utérus comporte deux grandes parties : l’exocol (3), près du vagin, et l’endocol (2), près de l’utérus. Il peut être la cible de lésions infectieuse, précancéreuse et cancéreuse. Le principal agent infectieux est le papillomavirus.

1. Col de l’utérus / 2. Endocol / 3. Exocol

Colostrum

Liquide produit par les glandes mammaires durant la dernière partie de la grossesse et les premiers jours de l’allaitement suivant l’accouchement.

Ce liquide est épais et jaunâtre. Il est extrêmement riche en substances nécessaires aux nourrissons, notamment en protéines, mais aussi en anticorps, cellules permettant la défense de l’organisme du nouveau-né, car le système immunitaire du bébé est encore immature et insuffisant à la naissance.

Condylomes

Appelés aussi « Crêtes de coq “, ils sont dus à des virus, les Papillomavirus. Ce sont des sortes de verrues situées sur la vulve, dans le vagin, le pénis ou l’anus.

Des lésions invisibles existent souvent au niveau du col de l’utérus et ne peuvent être détectées que lors d’examens gynécologiques. Pour se débarrasser des condylomes, il faut les détruire à l’aide de pommades ou chirurgie.

Contraceptif diaphragme

Capuchon en silicone, en forme de dôme, tendu par un anneau rigide et qui se place au fond du vagin, contre le col de l’utérus. Ce mode de contraception est mécanique, il fait obstacle à la progression des spermatozoïdes vers l’utérus.

Contraceptifs injectables

Méthode de contraception qui consiste à injecter des progestatifs dans le tissu musculaire du bras ou de la fesse. Cette injection est effectuée tous les 3 mois dans le cas du Dépo-Provera et tous les 2 mois pour le Noristerat. Cette méthode de contraception est très bien tolérée et reconnue comme étant très efficace.

Contraception macroprogestative

Contraception contenant un progestatif macrodosé. Au vu de ses effets secondaires nombreux, elle est uniquement prescrite dans des cas particuliers tels que les fibromes utérins, l’endométriose ou chez certaines femmes âgées de plus 40 an pour des raisons diverses.

Contraction

Selon le moment de leur survenue, elles peuvent être ressenties comme un simple durcissement de votre utérus ou comme une douleur plus importante localisée parfois au niveau des reins.

Corps jaune

Correspond à la transformation du follicule ovarien ayant expulsé l’ovocyte au moment de l’ovulation. (3)

Il est la principale source de progestérone dans la seconde moitié du cycle menstruel.

Légende

1. Ovocyte
2. Ovulation
3. Corps jaune
4. Ovule
5. Trompe de Fallope

Courbe thermique

Prise tous les matins de sa température pour visualiser le plateau thermique de la deuxième moitié du cycle et ainsi déterminer la réalité et la date de l’ovulation.

Curetage

Intervention chirurgicale qui consiste à prélever le tissu interne de l’utérus dit endomètre.

Ce curetage est effectué grâce à une curette (une petite « cuillère “). Il peut être diagnostic (biopsies…) ou curatif (évacuation d’une fausse couche…).

Cycle anovulatoire

Cycle au cours duquel aucun ovule n’est libéré par les ovaires.

Les premiers signes d’anovulation sont l’irrégularité des règles ainsi que la difficulté à concevoir un enfant. L’absence d’ovulation peut être causée par divers facteurs tels que l’obésité, l’anorexie, le syndrome des ovaires polykystiques (voir définition), des pathologies de la thyroïde, le stress, etc. Dans ce contexte, le traitement de la cause permet de rétablir l’ovulation. Par contre, l’anovulation liée à la ménopause est définitive.

Cycle menstruel

Le cycle menstruel est la période uniquement féminine, s’étalant entre le premier jour des règles et le début des suivantes.

Il est sous l’influence d’hormones sécrétées par une glande du cerveau, l’hypophyse, elle-même sous l’influence d’une autre glande régulatrice, l’hypothalamus.
Il dure en moyenne 28 jours, mais n’est pas toujours parfaitement régulier d’une femme à l’autre.

L’apparition du premier cycle menstruel marque le début de la période génitale de la jeune fille, en d’autres termes, il lui est désormais possible de tomber enceinte.
Les cycles menstruels disparaissent à la ménopause, la fin de la période génitale.
Ils s’interrompent aussi le temps de la grossesse et de la période d’allaitement.

La première étape du cycle menstruel correspond à la survenue des règles, aussi appelées menstruations, saignements d’origine utérine en rapport avec la destruction de la muqueuse utérine, couche interne de cet organe. Cette muqueuse a proliféré durant toute la première partie du cycle pour se préparer à accueillir l’oeuf en cas de fécondation. 14 jours avant la survenue des prochaines règles a lieu l’ovulation, qui correspond à la libération par l’ovaire de la cellule reproductrice féminine appelée ovocyte qui va descendre par la trompe utérine jusqu’à la cavité en attente d’une fécondation. C’est en l’absence de fécondation qu’un nouveau cycle se mettra en marche.

Cystite

Inflammation aiguë (survenant brutalement) ou chronique (s’étalant dans le temps) de la vessie le plus souvent d’origine infectieuse (bactérie).

Les symptômes sont généralement une envie plus fréquente d’uriner (pollakiurie), accompagnée de douleur en urinant (brûlures mictionnelles, dysurie). Des douleurs dans le bas du bassin peuvent également être ressenties. Les urines présentent un aspect trouble (présence de pus) et sont colorées (présence de sang).

Cytomégalovirus

Le cytomégalovirus est un virus de la famille des virus herpes. Il est également, par commodité, appelé CMV. C’est un virus en règle générale responsable de peu de symptômes chez les individus dont le système immunitaire est efficace, responsable de fatigue ou autres symptômes faibles et peu caractéristiques tels des douleurs ou de la fièvre, mais elle peut être grave chez les personnes immunodéprimées ou chez la femme enceinte. Le risque chez la femme enceinte est l’atteinte du fœtus, avec retard de croissance, retard mental et signes neurologiques pour l’enfant à naître.

Date des dernières règles

Date du premier jour des dernières règles. C’est la date du début du cycle.

Déclenchement

Provoquer la survenue de l’accouchement chez une patiente.

Délivrance

Expulsion du placenta hors de l’utérus. Cela se fait naturellement dans les trente minutes qui suivent la naissance.

Diabète

Maladie qui se développe lorsque le pancréas ne produit pas assez d’insuline (diabète de type-1) ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit (diabète de type-2). L’insuline est une hormone qui contrôle la concentration en sucre (glucose) dans le sang. L’absence de cette hormone ou sa mauvaise utilisation entraîne une élévation anormale des taux de sucre dans le sang (couramment appelée hyperglycémie) qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux tissus, dont les nerfs et les vaisseaux sanguins.

Diabète gestationnel

État d’intolérance au glucose, quelle que soit sa sévérité, apparu au cours de la grossesse chez une femme sans diabète sucré connu antérieurement. Le diabète se définit par une glycémie veineuse à jeun supérieure à 0,92 gramme par litre de sang en début de grossesse ou une valeur anormale de glycémie lors de l’hyperglycémie provoquée orale (HGPO) réalisée entre la 24e et la 28e semaines de grossesse.

Diaphragme contraceptif

Capuchon en silicone, en forme de dôme qui se place au fond du vagin, contre le col de l’utérus avant tout rapport sexuel. Il permet d’empêcher la progression des spermatozoïdes dans l’utérus et d’éviter ainsi la fécondation. Afin d’augmenter son efficacité, il est conseillé de l’utiliser en association avec un spermicide.

Dizygotes

Se dit de jumeaux provenant de deux œufs (zygotes) différents et donc avec un patrimoine génétique différent.

Doppler

Calcul par ultrasons des débits de sang dans des vaisseaux, cela permet de savoir si le bébé est bien vascularisé par les artères utérines, par le cordon ou par les artères cérébrales.

Dysménorrhée

Synonyme de règles douloureuses. Elle se présente sous forme de douleurs dans le bas du ventre (douleurs pelviennes) et peut s’accompagner de nausées, vomissements, vertiges et maux de tête. On distingue les dysménorrhées primaires qui apparaissent dès les premières règles de la puberté; et les dysménorrhées secondaires survenant au bout de plusieurs cycles et qui sont soit liées à une pathologie de la sphère génitale (endométriose, fibrome utérin, tumeur, etc.), soit à la présence d’un stérilet.

Dysovulation

Retard, précocité ou absence d’ovulation au cours du cycle menstruel, à l’origine de troubles des règles ou de stérilité.

Dyspareunie

Douleur éprouvée par la femme lors du rapport sexuel. Cette douleur peut varier selon l’intensité du rapport, soit elle est passagère, soit elle est présente tout au long de la durée du rapport.

Échographie

Méthode d’exploration médicale non invasive qui repose sur l’utilisation des ultrasons. L’appareil qui permet de réaliser cet examen est appelé un échographe. Cette technique permet de visualiser différents organes tels que les reins, le foie, le cœur et est couramment utilisée pour suivre l’évolution du fœtus lors d’une grossesse.

Éclampsie

Complication grave et pouvant être mortelle survenant chez une femme enceinte.

L’éclampsie se développe sur le fond d’une hypertension artérielle (pression artérielle systolique ≥ 140 mmHg et/ou pression artérielle diastolique ≥ 90 mmHg) qui apparaît généralement au cours de la 20e semaine de grossesse. L’association de l’hypertension artérielle et de la présence de protéines dans les urines forme le tableau clinique de la pré-éclampsie qui si elle n’est pas prise en charge peut conduire à sa forme la plus grave, l’éclampsie. Elle se caractérise par une raideur des membres, une perte de conscience et enfin des convulsions. Le traitement de l’éclampsie est étiologique et consiste en l’induction immédiate de l’accouchement par césarienne.

Écouvillonnage

Prélèvement d’un échantillon à l’aide d’une petite brosse (un écouvillon).

Éjaculation

Expulsion d’un liquide biologique (sperme), à l’approche ou au moment de l’orgasme lors d’un rapport sexuel, d’une masturbation.

Embolie pulmonaire

Obstruction par un caillot sanguin d’une ou plusieurs artères dans les poumons. Les manifestations cliniques sont l’apparition d’un essoufflement soudain et inexpliqué, une forte douleur thoracique et une toux qui peut s’accompagner d’expectorations de sang.

Endocervicite

Inflammation du canal endocervical, c’est-à-dire le canal reliant la cavité utérine au vagin.

Endocrine

Se dit des organes ou des tissus qui produisent des hormones.

Endomètre

Tissu richement vascularisé qui recouvre la paroi interne de l’utérus.

Légende:

1. Vagin
2. Col de l’utérus et glaire cervicale
3. Utérus
4. Ovaires
5. Trompes de Fallope
6. Endomètre
7. Ovule

Endométriose

Formation, en dehors de l’utérus, de tissus formés de cellules endométriales. Le tissu endométrial, peu importe où il se trouve dans le corps, réagit aux fluctuations hormonales du cycle menstruel. Ainsi, tout comme la muqueuse utérine, il se forme, puis « saigne » chaque mois.

Cependant, lorsque ce tissu se situe à l’extérieur de l’utérus, comme c’est le cas chez les femmes atteintes d’endométriose, les saignements n’ont aucune issue vers l’extérieur du corps. Le sang et les cellules endométriales qui se détachent peuvent irriter les organes avoisinants et le péritoine (la membrane qui renferme les organes de l’abdomen). Cela peut aussi entraîner la formation de kystes, de tissu cicatriciel, ainsi que d’adhérences qui relient les organes entre eux et causer des douleurs ou de l’infertilité.

Endométrite

Infection de l’endomètre (muqueuse tapissant la cavité de l’utérus) par un germe. Dans 50% des cas, il s’agit de germes sexuellement transmissibles (chlamydia, gonocoque…).

Épisiotomie

Opération chirurgicale pratiquée pendant l’accouchement. Il s’agit d’ouvrir le périnée de la femme par une petite incision afin d’agrandir l’orifice et de faciliter l’extraction du bébé. Cette technique a pour but d’empêcher une rupture traumatique du périnée, et d’éviter une dégradation du sphincter anal. Il existe deux types principaux d’épisiotomie: l’épisiotomie médiane, purement verticale et l’épisiotomie médio-latérale, actuellement préférée. Cet acte chirurgical peut néanmoins provoquer quelques complications comme des infections, des rapports sexuels douloureux ou encore des troubles lors de la défécation dans les suites de l’accouchement.

Episiotomie

Petite incision chirurgicale de quelques centimètres réalisée au niveau de la vulve sur la paroi vaginale et les muscles du périnée. L’épisiotomie est pratiquée chez certaines femmes durant l’accouchement pour permettre au bébé de sortir plus facilement tout en évitant une déchirure plus grave du périnée.

Érection

Phénomène physiologique dans lequel le pénis devient ferme et élargi. L’érection pénienne est le résultat d’une interaction complexe de facteurs endocrines, psychologiques, neurologiques et vasculaires, et est habituellement, mais pas exclusivement, associée à l’excitation.

Examen gynécologique

Inspection interne et externe des organes génitaux de la femme afin de dépister d’éventuelles anomalies ou affections. L’examen de base comprend un toucher vaginal, un examen au spéculum avec frottis, une palpation des seins.

Fécondation

Rencontre entre un spermatozoïde et un ovule pour donner naissance à un embryon, puis un fœtus qui se développera dans l’utérus maternel.

Fécondation in vitro

Il s’agit d’une technique de procréation artificielle qui permet la fécondation à l’extérieur du corps de la femme.  Dans un premier temps, les ovocytes et les spermatozoïdes sont recueillis puis mis en contact dans une éprouvette; l’embryon ainsi formé est replacé dans l’utérus de la mère ou dans celui d’une mère porteuse.
La fécondation in vitro a permis de remédier à la stérilité chez de nombreux couples.

Fécondité — fertilité

Capacité de concevoir, de féconder, d’être fécondé en terme de résultat pour le premier terme et d’aptitude pour le second terme.

Fibrome

Tumeur bénigne qui se présente sous forme d’une masse ayant une grosseur et une épaisseur variable. Celle-ci se développe au niveau de l’utérus plus précisément sur la paroi de l’utérus, au niveau du muscle.

Ils sont présents chez 30% des femmes de plus de 50 ans. Ils sont la plupart du temps asymptomatiques et ne nécessitent pas de prise en charge.

Dans certains cas, ils peuvent engendrer des douleurs, des saignements ou une infertilité.

Fistules vésico-vaginale

Communication anormale et non anatomique entre la vessie et le vagin pouvant entraîner une perte involontaire d’urines par le vagin.

Elle survient généralement à la suite d’un accouchement difficile ou d’un autre processus pathologique.

Fluor vaginalis

Toute perte vaginale non sanglante mais de quantité, de couleur ou d’odeur anormale. Peut aller de pair avec une odeur dérangeante, des démangeaisons ou de la douleur au niveau du vagin ou de la vulve, mais pas nécessairement.

Fœtus

Stade du développement prénatal qui succède à l’embryon et aboutit à la naissance.

Le passage du stade « embryon » au stade “ fœtus » a lieu après le 3e mois de grossesse.

Follicules ovariens

Structures en forme de petit sac se situant dans les ovaires dans lesquels se développent les ovocytes.

Les follicules ovariens se forment pendant la vie intra-utérine. À la naissance, une petite fille en possèdent ainsi plusieurs millions. À la puberté, quelques centaines de milliers de follicules persistent dans les deux ovaires, mais pas plus de 300 à 400 qui parviendront un jour à maturité. A chaque cycle menstruel de la femme, un seul follicule ovarien poursuit en effet son développement et atteint un stade suffisant pour libéré un ovocyte au niveau de la partie initiale de la trompe de Faloppe: ce follicule est alors appelé follicule de De Graaf ou follicule mûr.

Le follicule ovarien augmente de taille en début de cycle menstruel. Lorsqu’il éclate pour libérer l’ovocyte prêt à être fécondé,
on parle d’ovulation. Après l’ovulation, le follicule
vidé se transforme en corps jaune qui a encore
un rôle important puisqu’il sécrète une hormone,
la progestérone qui en l’absence de fécondation
de l’ovocyte, va permettre le déclenchement des règles.

Légende

1. Ovocyte
2. Ovulation
3. Corps jaune
4. Ovule
5. Trompe de Fallope

Forceps

Instruments d’extraction du fœtus hors des voies génitales lors d’un accouchement.

Frottis cervico-vaginal

Examen gynécologique qui consiste à prélever au moyen d’une brosse les cellules superficielles du col de l’utérus. Ces cellules sont ensuite analysées au microscope.

Cet examen est conseillé pour chaque femme entre 20 et 65 ans ayant une vie sexuellement active car il permet de dépister la présence éventuelle de cellules infectées par le papillomavirus pouvant être responsables de lésions dysplasiques (pré-cancéreuses) ou cancéreuses dans le cadre du cancer du col de l’utérus.

FSH

Hormone stimulant la croissance du follicule ovarien lors de chaque cycle menstruel.

Gamète

Cellule reproductrice, soit les spermatozoïdes chez l’homme et les ovules chez la femme, qui sont produits dans les glandes sexuelles ou gonades (testicules chez l’homme, ovaires chez la femme).

Ganglions lymphatiques

Petits organes arrondis, disséminés partout dans l’organisme sur le trajet de la circulation de la lymphe, un liquide biologique contenant de nombreuses cellules intervenant dans la défense de l’organisme, notamment les leucocytes ou globules blancs. Ils exercent un rôle majeur face à une agression d’un agent extérieur en produisant des anticorps et en les libérant dans le sang.

Leur taille à l’état normal ne dépasse généralement pas un centimètre de diamètre, mais dans certaines maladies tels une infection ou un cancer, ils peuvent augmenter de volume: on parle alors d’adénopathie ou d’adénomégalie.

Les ganglions lymphatiques se regroupent parfois dans des zones bien précises du corps sous forme de chaînes ganglionnaires notamment au niveau du cou. L’inflammation d’un ou de quelques ganglions proches les uns des autres fait suspecter une infection locale, si tous les ganglions sont touchés, une maladie plus générale peut être en cause.

Glaire cervicale

Substance visqueuse produite au niveau du col de l’utérus.

La glaire cervicale (2) constitue la barrière protectrice de l’utérus: c’est en effet elle qui stoppe l’intrusion de germes dangereux pour la santé.

En période de fécondité, sa texture se modifie de manière à faciliter le passage des spermatozoïdes vers l’utérus.

Légende

1. Vagin
2. Col de l’utérus et glaire cervicale
3. Utérus
4. Ovaires
5. Trompes de Fallope
6. Endomètre
7. Ovule

Glandes de Bartholin

Au nombre de deux, les glandes de Bartholin (7) sont situées de part et d’autre de la vulve. Sous le coup d’une excitation sexuelle, ces glandes sécrètent la cyprine, un liquide lubrifiant la vulve et le vagin.

Les glandes de Bartholin ne fonctionnent pas avant la puberté. Elles régressent et cessent également de fonctionner après la ménopause.

Un kyste peut facilement se former au niveau d’une glande de Bartholin. Il se signale par l’apparition d’une grosseur près de l’entrée du vagin. Cela ne représente aucun danger mais si le kyste s’infecte (bartholinite) la douleur peut être très vive. Un traitement à base d’antibiotiques suffit souvent à soigner la plupart des patientes mais parfois un drainage chirurgical ou une exérèse de la glande est nécessaire.

Légende

1. Grandes lèvres
2. Petites lèvres
3. Clitoris
4. Méat urinaire
5. Orifice vaginal et hymen
6. Anus
7. Glandes de Bartholin

Glandes de Cowper

Glandes situées de part et d’autre de l’urètre (canal à l’intérieur du pénis) qui produisent le liquide pré-éjaculatoire.

Glandes mammaires

 Ou seins: glandes alvéolaires présentes chez les mammifères femelles et qui ont pour fonction principale la production de lait.

Elles sont constituées d’une quinzaine de lobules qui sécrètent le lait, de canaux galactophores qui transportent le lait vers le mamelon et de tissu adipeux (graisse).

Glandes sébacées

Glandes situées dans le derme, majoritairement à proximité des follicules pileux (les racines des poils). Elles sécrètent une substance grasse, le sébum, participant à l’hydratation et à la protection de la peau et des cheveux.

Leur fonctionnement est lié à l’activité hormonale. C’est pourquoi lors de l’adolescence ou de la grossesse, elles ont tendance à sécréter plus de sébum.

Grossesse extra-utérine ou grossesse ectopique

ou grossesse ectopique: Grossesse qui se développe en dehors de l’utérus. On distingue notamment: les grossesses tubaires (l’œuf fécondé se développe dans les trompes de Fallope), les grossesses ovariennes (l’œuf fécondé se développe dans les ovaires), les grossesses cervicales (l’œuf fécondé se développe dans le col de l’utérus) et, les grossesses abdominales (l’œuf fécondé se développe dans l’abdomen).

Ces situations représentent une urgence médicale qui peuvent compromettre la fertilité de la femme, voire engager son pronostic vital.

Haptonomie

Méthode de préparation à la naissance par le toucher du bébé, cette technique peut permettre pendant la grossesse une relation entre vous, votre partenaire et le bébé.

Hématome rétro-placentaire

Epanchement de sang lié au décollement prématuré du placenta. Cet hématome, situé entre le placenta et l’utérus, peut entraîner une hémorragie.

Hépatite B

Maladie virale pouvant être grave car pouvant entrainer une cirrhose et une cancérisation du foie et pour laquelle il existe une vaccination efficace. Le vaccin n’est pas contre indiqué pendant la grossesse.

Hépatite C

Maladie virale pouvant être grave car pouvant entrainer une cirrhose et une cancérisation du foie et pour laquelle il n’existe pas une vaccination efficace. Elle se transmet par voie sanguine ou sexuelle.

Hermaphrodisme

Présence chez un même individu de tissu ovarien et de tissu testiculaire. Il s’agit d’une anomalie du développement sexuel qui survient au cours de 1ères semaines de la vie fœtale. Dans ce cas, l’individu présente une ambiguïté sexuelle et des problèmes de fertilité.

Hersenvliesontsteking

Ontsteking van infectieuze oorsprong van de hersenvliezen, het membraan dat het centrale zenuwstelsel omhult.

Hirsutisme

Pilosité excessive chez la femme dans des zones qui ne sont normalement pas poilues (visage, cou, thorax, ligne blanche, dos, épaules, etc.).

Hormones

Substances chimiques sécrétées par des glandes endocrines (comme par exemple, l’hypohyse, l’hypothalamus, le pancréas, etc.) dans la circulation sanguine pour aller contrôler, réguler les fonctions d’organes cibles. Elles agissent comme des messagers chimiques d’un organe vers un autre autre.

Androgène

Hormones sexuelles masculines.

Hymen

Fine membrane entre le tiers et les deux tiers du vagin. Cette membrane est assez fine pour laisser passer les menstruations. Lors du premier rapport sexuel, celui-ci se rompt ce qui peut entraîner un petit saignement. Un hymen non rompu est généralement signe de virginité.

Hyperandrogénie

Sécrétion anormalement élevée d’hormones mâles.

Hyperménorrhées

Règles trop abondantes et prolongées.

Hyperplasie

Augmentation de volume d’un tissu, d’un organe.

Hypertension artérielle

L’hypertension artérielle est une pathologie cardiovasculaire définie par une pression artérielle trop élevée (pression artérielle systolique ≥ 14 et/ou pression artérielle diastolique ≥ 9).

Souvent multifactorielle, l’HTA peut être aiguë ou chronique, avec ou sans signes de gravité.

Hypoallergénique

Qui provoque peu d’allergie.

Hypofertilité

Baisse de la fertilité.

Hypoménorrhées

Règles de faible quantité et de courtes durées. Ce phénomène est fréquemment rencontré au cours de la puberté et en période de pré-ménopause.

Hypophyse

Également appelée glande pituitaire, l’hypophyse (3) est une glande du système endocrinien située à la base du cerveau.

Elle fabrique de nombreuses hormones qui stimulent d’autres glandes et contrôlent de nombreuses fonctions de l’organisme (par ex., la fonction thyroïdienne, la croissance osseuse, les fonctions ovariennes, etc.).

L’action de l’hypophyse est elle-même contrôlée par l’hypothalamus.

Hypothalamus

Petite région située au cœur du cerveau faisant partie du système nerveux central, l’hypothalamus est impliqué dans la régulation des grandes fonctions comme le sommeil, la faim ou encore dans le comportement sexuel.

Les hormones qu’il sécrète ont une fonction tout comme pour l’hypophyse de régulateur dans l’organisme.

L’hypothalamus et l’hypophyse ayant des activités étroitement liées forme un ensemble fonctionnel appelé l’axe hypothalamo-hypohysaire.

Hystérectomie

Ablation chirurgicale de l’utérus. Elle peut être totale quand le col et le corps sont enlevés et sub-totale quand seul le corps est enlevé.

Hystérosalpingographie

Technique d’imagerie médicale permettant d’étudier l’intérieur de l’utérus, la cavité utérine, la muqueuse c’est-à-dire la paroi interne, mais aussi le col de l’utérus. Elle permet également de visualiser les trompes de Fallope, qui font la jonction entre les ovaires et l’utérus.

L’hystérosalpingographie nécessite l’injection d’une substance opaque aux rayons X dans l’utérus. Elle est injectée via une sonde en passant par les voies génitales avant de prendre des radiographies. Cet examen permet entre autres de diagnostiquer des malformations de l’appareil reproducteur et des imperméabilités des trompes pouvant expliquer une infertilité.

Hystéroscopie

Examen qui permet de visualiser directement l’intérieur de l’utérus à l’aide d’un hystéroscope (petite caméra). Ainsi on peut explorer le canal cervical, la cavité utérine et sa muqueuse, l’endomètre, et l’origine des trompes utérines.

Elle peut être diagnostique (pouvant être réalisée en ambulatoire, sans anesthésie) ou opératoire (réalisée en salle d’opération et nécessitant une anesthésie).

Image corporelle

Manière dont une personne voit son propre corps, image qu’une personne a de son propre corps. Les personnes qui ont une faible image d’elles-mêmes trouvent que leur corps n’est pas attirant, alors que d’autres peuvent les trouver très beaux. L’image corporelle est toujours subjective.

Implant contraceptif

Contraception hormonale à base d’un progestatif, lévonorgestrel, qui se présente sous forme d’un bâtonnet et se place dans le tissu sous-cutané au niveau du bras.

Infarctus

Mort brutale et massive de cellules suite à un manque d’oxygène. Le terme infarctus est utilisé de manière courante pour parler d’infarctus du myocarde qui correspond à la mort du muscle cardiaque secondaire à l’obstruction par un caillot sanguin d’une ou des artères coronaires.

Insémination artificielle

Technique de reproduction assistée qui consiste à placer dans l’utérus des spermatozoïdes qui ont été sélectionnés au préalable parmi ceux d’un échantillon. Il peut s’agir de ceux du partenaire (Insémination artificielle intraconjugale ou IAC) ou de spermatozoïdes fournis par une banque de sperme (Insémination artificielle avec don de sperme ou IAD).

Au laboratoire, on s’emploie à préparer le sperme; on y sépare les spermatozoïdes mobiles des autres composants (plasma séminal et autres cellules).

Pour accroître les possibilités de grossesse, les ovaires sont soumis à une stimulation hormonale et l’ovulation est contrôlée afin de déterminer le meilleur moment pour pratiquer l’insémination.

Insuffisance ovarienne prématurée

Dysfonctionnement ovarien primitif caractérisé par une absence de règles (aménorrhée primitive) ou par une déplétion prématurée des follicules ovariens avant l’âge de 40 ans (aménorrhée secondaire). Il s’agit d’un trouble qui atteint environ 1% des femmes de moins de 40 ans, 1 femme de moins 20 ans sur 10 000 et 1 femme de moins de 30 ans sur 1 000. Les formes les plus sévères présentent une absence de puberté et une aménorrhée primitive tandis que les formes post-pubertaires se caractérisent par la disparition des cycles menstruels (aménorrhée secondaire) associée à une déplétion folliculaire précoce.

Comme pour la ménopause physiologique, l’insuffisance ovarienne précoce présente les symptômes du climatère: infertilité, palpitations, intolérance à la chaleur, bouffées de chaleur, anxiété, dépression, fatigue.

Insuffisance thyroïdienne

Également appelée hypothyroidie, l’insuffisance thyroïdienne est la conséquence d’une production d’hormones insuffisante par la glande thyroïde, cet organe en forme de papillon situé à la base du cou. L’influence de la glande thyroïde sur l’organisme est majeure: son rôle est de réguler le métabolisme de base des cellules de notre corps.

Elle contrôle la dépense énergétique, le poids, le rythme cardiaque, l’énergie musculaire, l’humeur, la concentration, la température du corps, la digestion, etc. Elle détermine ainsi l’intensité de l’énergie faisant fonctionner nos cellules et organes. Chez les personnes présentant une hypothyroïdie, cette énergie fonctionne au ralenti.

Insuline

Sécrétée par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas. Elle a un rôle majeur dans la régulation des substrats énergétiques, dont les principaux sont le glucose, les acides gras et les corps cétoniques.

L’action de l’insuline est souvent résumée par son effet hypoglycémiant (baisse du taux de glucose dans le sang). Il est probablement plus juste de dire que l’insuline est sécrétée en fonction de l’état nutritionnel et de l’activité physique, de sorte qu’après les repas, sous l’influence de l’élévation de la glycémie (la concentration de glucose dans le sang), mais aussi sous l’influence directe de la présence des aliments dans le tube digestif, la sécrétion d’insuline est stimulée, ce qui permet le stockage du glucose, produit final de la digestion des aliments glucidiques.

Les diabètes sucrés sont des maladies de la sécrétion d’insuline, on distingue le diabète de type 1 lié à une absence de production d’insuline et le diabète de type 2 lié à une résistance à son action dans l’organisme.

Interruption médicale de grossesse (IMG)

Également appelée avortement thérapeutique, l’interruption médicale de grossesse (IMG) est une interruption volontaire de grossesse pour motif médical. En pratique, elle « peut, à toute époque, être pratiquée si deux médecins membres d’une équipe pluridisciplinaire attestent, après que cette équipe a rendu son avis consultatif, soit que la grossesse met en péril grave la santé de la femme, soit qu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic “.

Elle est possible à tout âge de la grossesse, et jusqu’au terme de la grossesse.

Interruption volontaire de grossesse (IVG)

Arrêt volontaire d’une grossesse pour des raisons non médicales. L’IVG est légalement autorisée jusqu’à la 14e semaine d’aménorrhée. Elle peut être faite par voie médicamenteuse en dessous de 9 SA et se fait par voie chirurgicale (curetage) en cas de grossesse plus avancée.

Iode

Oligo-élément indispensable au bon fonctionnement de l’organisme et utilisé par la thyroïde pour fabriquer les hormones thyroïdiennes (T3 et T4). L’iode joue un rôle majeur dans la croissance du fœtus mais aussi à l’adolescence et, chez la femme, à la ménopause.

IRM — Imagerie par Résonance Magnétique

Examen radiologique simple et indolore qui permet d’obtenir des images “en tranches” de l’organisme. Les images obtenues sont le résultat de l’interaction entre le magnétisme naturel du corps et celui de la machine (dans laquelle se trouvent de gros aimants).

Ischémie

Diminution de l’apport sanguin artériel à un organe. Cette diminution entraîne essentiellement une baisse de l’oxygénation des tissus de l’organe en dessous de ses besoins et la perturbation, voire l’arrêt, de sa fonction.

Infections sexuellement transmissibles (IST)

Infections transmises entre partenaires lors de différentes formes de rapports sexuels (rapports génitaux, anaux, et oraux). Parmi celles-ci le VIH, l’hépatite C, la syphilis, le Chlamydia trachomatis

Kyste

Cavité qui contient un liquide, un gaz ou une substance semi-solide et se développe de manière anormale dans un organe ou un tissu. Le kyste peut être bénin, borderline ou malin.

La réserve ovarienne

La réserve ovarienne est la quantité d’ovocytes restant dans vos ovaires. Celle-ci diminue avec l’âge et reflète le temps qu’il reste à une femme pour concevoir. Pour l’évaluer, on procède à une échographie des ovaires en tout début de cycle pour compter le nombre de follicules antraux (en croissance) présents. On réalise aussi une prise de sang pour mesurer différentes hormones, notamment l’AMH (l’hormone antimüllerienne) et la FSH (Follicle Stimulating Hormone).

L’AMH, sécrétée par les follicules pré-antraux et antraux, est le reflet du nombre de follicules encore présents chez une femme. En effet, le stock de follicules diminue tout au long de la vie, à un rythme variable chez chaque femme. La perte folliculaire s’accélère après 37 ans, jusqu’à la ménopause. Il n’y a pas de marqueur de la qualité des ovocytes, mis à part l’âge.

Laparotomie

Ouverture chirurgicale de l’abdomen.

Laxité ligamentaire

Capacité de souplesse et d’étirement des ligaments et tendons d’une articulation. Lorsqu’elle est excessive, elle peut provoquer une instabilité ou des entorses. On parle alors d’hyperlaxité.

Leucorrhées (ou pertes blanches)

Écoulements vaginaux blanchâtres. Les leucorrhées physiologiques sont constituées de glaire cervicale et de cellules desquamées issues du renouvellement cellulaire au niveau du vagin et du col de l’utérus. Les leucorrhées pathologiques sont un signe d’infection.

On les distingue des leucorrhées physiologiques par leur consistance différente (plus liquides, mousseuses, parfois de couleur jaunâtre ou verdâtre, odorante, etc.).

Lèvres (grandes et petites)

Muqueuses qui font partie de la vulve. Les petites lèvres (2) sont situées à l’intérieur des grandes lèvres (1), elles encadrent l’entrée du vagin.

Légende

1. Grandes lèvres
2. Petites lèvres
3. Clitoris
4. Méat urinaire
5. Orifice vaginal et hymen
6. Anus
7. Glandes de Bartholin

Ligature des trompes

Méthode de stérilisation chirurgicale féminine consistant à obstruer de manière mécanique (clips…) ou sectionner les trompes de Fallope de manière à empêcher la rencontre des spermatozoïdes avec l’ovule libéré.

Liquide amniotique

Liquide biologique contenu dans le sac amniotique et dans lequel baigne l’embryon (puis le fœtus chez les mammifères). Il est constamment renouvelé. Il est constitué d’eau, mais contient aussi des cellules fœtales (desquamation) et amniotiques, de l’urine fœtale. Le fait qu’il contienne des cellules fœtales permet le diagnostic prénatal (DPN), grâce à l’amniocentèse (prélèvement de liquide amniotique et analyse des cellules recueillies).

Liquide séminal

Liquide visqueux et incolore sécrété par les glandes de Cowper, et émis par l’urètre de l’homme lorsqu’il est excité sexuellement, avant qu’il n’atteigne l’orgasme et n’expulse le sperme au cours de l’éjaculation. Il sert à la lubrification, facilitant à la fois le coït (tout comme la cyprine chez la femme), mais aussi le mouvement du prépuce sur le gland.

Il sert également à protéger les spermatozoïdes de l’acidité du vagin et des restes d’urine dans le canal urétral. Il a également des propriétés immunodéfensives et joue un rôle dans la coagulation du sperme. Il est secrété en quantité variable selon les individus.

Lochies

Pertes de sang, de débris de muqueuse et de sécrétions lymphatiques et glandulaires s’écoulant par le vagin pendant les vingt jours suivant l’accouchement jusqu’à la pleine cicatrisation de la paroi utérine où était accroché le placenta.

Lubrification

Sécrétions vaginales produites sous l’effet de l’excitation sexuelle afin de faciliter la pénétration.

Lymphœdème

Gonflement d’une partie plus ou moins importante du corps à la suite d’une accumulation de liquide lymphatique dans les tissus conjonctifs. Le lymphœdème peut se produire lorsque les vaisseaux lymphatiques sont endommagés, obstrués ou lorsque les nodules lymphatiques ont été enlevés, par exemple lors d’une chirurgie oncologique.

Macrosome

Bébé trop gros pour son âge. S’observe plus fréquemment en cas de diabète maternel mal équilibré.

Maladie auto-immune

Dysfonctionnement du système immunitaire qui développe des anticorps contre ses propres cellules.

Maladie Sexuellement Transmissible (MST)

Infections transmises entre partenaires lors de différentes formes de rapports sexuels (rapports génitaux, anaux, et oraux). Parmi celles-ci, le VIH, l’hépatite C, la syphilis, le Chlamydia trachomatis

Mammographie (ou mammotest)

Examen radiologique (utilisant des rayons X) des seins. Elle consiste à radiographier chaque sein au moins deux fois, de face et de profil, et parfois une troisième fois, de biais, afin de le visualiser complètement. Son objectif est du dépistage des cancers du sein.

Matrice

Organe interne de la femme, dans lequel le fœtus se nourrit et s’accroît jusqu’au terme de la gestation.

Mécanisme neuro-hormonal

Système faisant intervenir des messagers chimiques produits par un neurone et qui agit comme une hormone.

Mélanine

Principal pigment biologique responsable de la coloration des téguments.

Ménométrorragies

Association d’une ménorragie (saignements abondants au moment des règles) et d’une métrorragie (saignements en dehors de la période des règles).

Ménorragies

Règles de durée anormalement longue (plus de 7 jours) et d’abondance excessive.

Menstruations

Correspondent aux pertes de sang qui apparaissent au cours du cycle menstruel.

Pour en savoir plus, lire notre article Les règles, c’est quoi?

Métastases

Formations à distance d’un foyer tumoral (foyer secondaire) au départ d’un foyer initial (primaire). Le passage des celluleuses cancéreuses du foyer primaire vers le foyer secondaire se fait via la circulation sanguine ou lymphatique par le processus de dissémination métastatique.

Méthode Billings

Méthode naturelle de planification familiale développée par un couple de médecins australiens Evelyn et John Billings, dans les années 70. Elle se base sur l’observation des glaires cervicales qui changent au moment de l’ovulation pour faciliter le passage et la survie des spermatozoïdes dans l’appareil génital de la femme. Cette méthode est aussi bien utilisée pour favoriser les grossesses que pour les éviter.

Méthode Ogino-Knauss

Méthode de contraception « naturelle “, aussi appelée « méthode du calendrier ‘, inspirée par les découvertes du docteur japonais Kyusaku Ogino en 1924, selon lesquelles, l’ovulation survient régulièrement une fois par mois. Si les connaissances d’Ogino ont d’abord été utilisées pour optimiser les chances de conception, le gynécologue autrichien Herman Knauss s’en est servi pour mettre au point un moyen de contraception. Elle consiste à observer les cycles menstruels pendant au moins un an avant de déterminer statistiquement les jours du cycle où surviennent en moyenne l’ovulation afin d’éviter d’avoir des rapports sexuels pendant ces périodes de fertilité (en fonction de la survie des spermatozoïdes et de l’ovule dans l’appareil génital de la femme).

Méthode symptothermique

Méthode naturelle de planification familiale qui complète celle des températures. Elle se base sur l’observation d’au moins deux indicateurs du cycle menstruel: la température au réveil et la consistance des glaires cervicales.

Métrorragies

Écoulements sanguins survenant en dehors de la période des règles. On parle également de saignements intermenstruels.

Métrorragies

Écoulements sanguins survenant en dehors de la période des règles. On parle également de saignements intermenstruels.

Miction

Terme médical qui désigne l’évacuation des urines de la vessie. Elle est rendue possible grâce au relâchement du sphincter de la vessie qui apparaît de façon concomitante à la contraction du muscle de la vessie, le détrusor. Une miction normale est un acte commandé par la volonté, indolore et permettant de vider complètement la vessie.

Migraine cataméniale (ou migraine menstruelle)

Crise de maux de tête survenant entre deux jours avant et trois jours après le début des règles, ou bien survenant n’importe quand mais étant aggravée au moment des règles.

Mittelschmerz syndrome

Désigne des douleurs abdominales et pelviennes qui surviennent au milieu du cycle menstruel. Ces douleurs sont associées à l’ovulation.

Monitoring

Examen qui consiste à contrôler les battements du cœur du bébé in utero. Il est réalisé à l’aide d’un appareil appelé cardiotocographe qui enregistre le rythme cardiaque fœtal grâce à deux capteurs positionnés sur l’abdomen de la maman.

Monozygotes

Le terme monozygote s’applique à chacun des jumeaux issus d’un même œuf. Les jumeaux monozygotes sont également appelés vrais jumeaux ou encore jumeaux identiques. En effet, ils sont issus du même œuf, qui se divise à un stade précoce de son développement. Ils possèdent pour cette raison un patrimoine génétique rigoureusement identique, et sont toujours du même sexe. Morphologiquement, leur ressemblance est frappante.

Mort subite

La mort subite est définie comme un décès imprévisible dans les 24 heures qui la précèdent.

MST (maladie sexuellement transmissible)

Voir définition d’infection sexuellement transmissible (IST).

Muqueuse utérine ou endomètre

Tissu riche en vaisseaux sanguins qui recouvre la paroi interne de l’utérus. Durant le cycle menstruel, cette paroi s’épaissit en vue d’accueillir un éventuel embryon. En l’absence de fécondation, une grande partie de ce tissu desquame et est éliminé constituant ainsi les règles.

Mycose

Infection qui affecte la peau ou les muqueuses, causée par un champignon ou un parasite. Au niveau vulvo-vaginal, elle donne un prurit (chatouillement) et des leucorrhées blanches caséeuses ressemblant à du lait caillé.

Myome

Tumeur bénigne qui se développe au départ du tissu musculaire. Myome est un synonyme de fibrome. Les fibromes sont fréquemment retrouvés dans l’utérus des femmes.

Myomectomie

Intervention chirurgicale visant à retirer un ou plusieurs fibromes utérins.

Myomètre

Couche intermédiaire la plus épaisse de la paroi utérine, située entre l’endomètre et la séreuse utérine (la couche externe de la paroi de l’utérus). Le myomètre est principalement constitué de fibres de muscles lisses.

Nidation

Étape de fixation et d’implantation de l’embryon sur la paroi utérine. Chez l’humain, cette étape se produit environ 6 jours après la fécondation.

Nodule thyroïdien

Renflement ou masse de petite taille et bien circonscrit (e) dans la glande thyroïde.

Nullipares

Qui n’a jamais vécu d’accouchement.

Nulliparité

Fait de ne jamais avoir accouché.

Ocytocine

Hormone produite par l’hypothalamus et qui agit principalement sur les muscles lisses de l’utérus et des glandes mammaires. Elle est libérée en grande quantité après la distension du col de l’utérus et de l’utérus pendant le travail, ce qui facilite la naissance et après stimulation des mamelons, l’allaitement.

Œstradiol

Hormone sexuelle féminine faisant partie de la famille des œstrogènes. Elle joue notamment un rôle dans la régulation des cycles menstruels.

Œstrogène

L’œstrogène est une hormone féminine sécrétée par les follicules ovariens dans les ovaires. Les oestrogènes sont essentiellement à la base de la construction des organes sexuels. L’œstrogène a un rôle primordial dans la régulation des règles. Cette hormone est sécrétée du premier jour du cycle des règles jusqu’à l’ovulation. Ce type d’hormone est également présent dans certaines pilules, jouant un rôle de régulateur dans le cycle menstruel.

Œstrogènes naturels

Famille d’hormones présentes aussi bien chez la femme que chez l’homme. Ils sont néanmoins produits en plus grande quantité chez la femme en âge de procréer. Quatre œstrogènes composent cette famille à savoir l’estrone (E1), le 17b-œstradiol (E2, l’œstrogène le plus abondant chez la femme jeune), l’estriol (E3) et l’estétrol (E4, œstrogène produit uniquement au cours de la grossesse). Leur fonction première est le développement des caractères sexuels et le contrôle du cycle menstruel; cela explique pourquoi les contraceptifs hormonaux dont notamment les pilules contraceptives en contiennent.

En plus du système reproducteur, les œstrogènes exercent également d’importants effets sur d’autres tissus dont, entre autres, le système cardiovasculaire (effet protecteur vis à vis de l’athérosclérose), les os (prévention de l’ostéoporose), système nerveux (effets neuroprotecteurs).

Œstrogénothérapie intravaginale

Application au niveau du vagin d’une crème ou d’ovules contenant des œstrogènes. Ce type de traitement est utilisé dans la prévention des infections urinaires, le traitement de l’hyperactivité de la vessie et des troubles génitaux lors de la ménopause tels que la sécheresse vaginale et l’atrophie vulvo-vaginale.

Oligoélément

Synonyme de micronutriment, substance chimique de structure simple (ions métalliques), présente dans l’organisme en très faible quantité, permettant son bon fonctionnement.

Oligoménorrhée

Règles peu abondantes et peu fréquentes.

Ostéodensitométrie ou densitométrie osseuse

Technique d’imagerie médicale qui permet d’étudier la masse de calcium contenue dans l’os. Cet examen permet de mettre en évidence des déficits du capital osseux en calcium tels que cela est fréquemment rencontré lors de la ménopause.

Ostéoporose

Maladie qui touche le squelette. Elle se caractérise par une diminution de la masse osseuse entraînant une fragilité excessive des tissus osseux. Cette maladie peut affecter certaines femmes durant la ménopause.

Ovaire

Glandes sexuelles féminines au nombre de deux, appartenant à l’appareil génital interne, qui produisent les hormones sexuelles féminines. La fonction endocrine ovarienne est dévolue aux cellules folliculeuses qui entourent l’ovocyte au cours de son développement et à partir desquelles se formera le corps jaune.

Comme la formation des gamètes, la fonction endocrine de l’ovaire(4) est cyclique: la sécrétion des hormones ovariennes s’effectue selon un rythme qui se superpose au cycle génital.

Légende

1. Vagin
2. Col de l’utéruset glaire cervicale
3. Utérus
4. Ovaires
5. Trompes de Fallope
6. Endomètre
7. Ovule

Ovariectomie

Intervention chirurgicale consistant à l’ablation d’un ou des deux ovaires.

Ovarite

Inflammation ou infection des ovaires.

Ovocyte

Cellule reproductrice (ou gamète) femelle présente dans le follicule ovarien.
Une fois cette cellule expulsée au moment de l’ovulation, elle porte le nom d’ovule.

Fécondé à un spermatozoïde, ils formeront un embryon.

Légende

1. Ovocyte
2. Ovulation
3. Corps jaune
4. Ovule
5. Trompe de Fallope

Ovulation

Processus physiologique caractérisé par la libération entre le 12e et le 14e jour du cycle menstruel d’un ovule par l’ovaire.
Un follicule arrive à maturité environ toutes les quatre semaines.

Une fois arrivé à maturation, le follicule libère l’ovule et se transforme en corps jaune. L’ovocyte quitte l’ovaire vers les trompes de Fallope en vue d’y rencontrer éventuellement un spermatozoïde.

Si cette rencontre n’a pas lieu, l’ovule poursuivra son trajet vers l’utérus puis sera éliminé par la voie vaginale.

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Légende

1. Ovocyte
2. Ovulation
3. Corps jaune
4. Ovule
5. Trompe de Fallope

Ovule

Cellule reproductrice (ou gamète) femelle présente dans le follicule ovarien.

Une fois cette cellule expulsée au moment de l’ovulation, elle porte le nom d’ovule(4).
Fécondé à un spermatozoïde, ils formeront un embryon.

Légende

1. Ovocyte
2. Ovulation
3. Corps jaune
4. Ovule
5. Trompe de Fallope

Paroi abdominale

Ensemble des muscles et de la peau qui entoure la cavité abdominale.

Pelvis

Également appelé petit bassin, région anatomique située entre les hanches et le périnée. Le pelvis contient les os comme le sacrum et le coccyx et englobe les organes tels que le rectum, les organes du système urinaire et de l’appareil reproducteur.

Péridurale

Technique d’anesthésie consistant à introduire un cathéter au niveau d’un disque intervertébral jusque dans l’espace péridural et à y injecter une substance anesthésique. L’espace péridural correspond à l’espace situé entre la dure-mère (membrane qui protège la moelle épinière) et la partie postérieure de la colonne vertébrale.

Périménopause

Période durant laquelle apparaissent certains troubles annonçant l’approche de la ménopause.

Périnée

Ensemble de muscles qui recouvrent la paroi inférieure du pelvis entre l’anus et la vulve (ou le pénis). Ils servent principalement à soutenir les voies digestives inférieures (rectum et anus), les voies urinaires et les voies génitales.

Péritoine

Fine membrane qui tapisse à la fois la paroi interne de la cavité abdominale (péritoine pariétal) et la face externe des organes (péritoine viscéral) contenus dans la cavité abdominale (le foie, le pancréas, la rate, l’estomac et les différents segments intestinaux).

Phlébite

Trouble cardiovasculaire qui correspond à la formation d’un caillot de sang dans une veine. Ce caillot bloque complètement ou partiellement la circulation sanguine dans la veine, comme un bouchon. En fonction du type de veine touchée (profonde ou superficielle), la phlébite est plus ou moins grave.

Dans l’immense majorité des cas, la phlébite se forme dans une veine des jambes, mais elle peut apparaître dans n’importe quelle veine (bras, abdomen…).

Les phlébites surviennent souvent à la suite d’une longue immobilisation, par exemple, après une chirurgie ou en raison d’un plâtre.

Phytothérapie

Médecine parallèle qui emploie exclusivement des plantes.

Placenta

Organe qui se développe tout au long de la grossesse et est constitué à la fois de tissu fœtal et maternel. Il joue un rôle fondamental dans les échanges métaboliques et gazeux entre le fœtus et la mère. Il apporte au fœtus les nutriments, l’eau et le dioxygène dont il a besoin pour se développer. Il permet également l’évacuation du dioxyde de carbone et les déchets métaboliques excrétés par l’embryon fœtus.

Placenta praevia

Insertion anormale du placenta qui se forme en bas de la cavité utérine (au niveau du col de l’utérus, qu’il obstrue partiellement ou totalement) plutôt que dans la partie supérieure. Le placenta praevia peut se compliquer d’une hémorragie.

Plancher pelvien

Région qui constitue le périnée (9). Il est formé d’un ensemble de muscle, de tissus et de ligaments qui ferment vers le bas le petit bassin. Ces muscles forment un diaphragme sur lequel reposent les organes pelviens.

Légende: 1. vagin / 2. col de l’utérus / 3. utérus / 4. ovaire / 5. trompe de fallope / 6.vessie/ 7. côlon / 8. os pubien / 9. muscles pelviens (périnée)

Plaquettes sanguines

Petites cellules que l’on trouve dans le sang, au même titre que les globules rouges et les globules blancs. Elles jouent un rôle clé dans la coagulation.

Polyménorrhée

Augmentation de la fréquence des règles avec réduction de la période intermenstruelle.

Polype

Excroissance généralement bénigne, fibreuse (relativement dure) d’une muqueuse comme celle du côlon, du rectum, du conduit auditif externe, de l’utérus ou du vagin.

Post-partum

La période du post-partum s’étend de la fin de l’accouchement jusqu’au retour de couches, c’est-à-dire les premières règles après la grossesse. C’est une période de nouveaux bouleversements à la fois psychiques et familiaux (période clef pour la mise en place de la relation mère-enfant, de la découverte du nouveau-né, de mutations familiales), mais aussi physiques avec la perte brutale des repères physiologiques et anatomiques liés à la grossesse.

Le post-partum est donc une période à risque de difficultés, parfois de complications, liées aux bouleversements de tous les repères d’une femme en particulier lorsqu’il s’agit d’un premier enfant, et qui mérite pour ces raisons un suivi et une attention particulière.

On parle de post-partum immédiat dans les 24 premières heures suivant l’accouchement.

Postménopause

Se dit de la période qui suit le moment de la ménopause.

Pré-éclampsie

Appelée anciennement toxémie gravidique, est une hypertension artérielle gravidique (HTA) qui apparaît à partir de la deuxième moitié de la grossesse (après 20 semaines d’aménorrhée), associée à une protéinurie. Elle est liée à une production anormale par le placenta de substances pouvant altérer la paroi des vaisseaux sanguins dans le corps. Elle complique 2 à 3% des grossesses et le seul traitement est étiologique, l’accouchement.

Pré-ménopause

Période qui précède la ménopause.

Prébiotiques

Nutriments capables d’accroître la croissance et l’activité des probiotiques. Ils sont le substrat des probiotiques qui exercent une influence bénéfique sur la flore intestinale.  

Présentation

Partie de l’enfant qui se présente la première. Le plus souvent, c’est la tête: présentation du sommet. Autre présentation normale: le siège (les fesses).

Probiotique

Un probiotique est un aliment pour des micro-organismes auquel on attribue un effet bénéfique pour la santé. C’est ainsi que certaines espèces de lactobacilles agissent comme des probiotiques.

Procréation

Reproduction.

Progestatif

Hormone stéroïdienne d’action similaire à la progestérone, le seul progestatif naturel. Les progestatifs diffèrent entre eux dans leur puissance (affinité pour les récepteurs de la progestérone) et leurs effets secondaires. Ces derniers peuvent être androgènes, antiandrogènes, œstrogènes, glucocorticoïdes ou anti-minéralocorticoïdes. Ils sont toujours présents dans les contraceptifs hormonaux, seuls ou en association à un œstrogène.

Progestérone

Hormone féminine produite par les ovaires et principalement le corps jaune. Sa concentration sanguine augmente dans la seconde moitié du cycle menstruel. Son rôle est de préparer l’utérus à la nidation. En cas de grossesse, cette hormone est également synthétisée au niveau du placenta et empêche les contractions du muscle utérin.

La progestérone (ou ses dérivés synthétiques) est un composant majeur des contraceptifs présents sur le marché (pilule combinée œstro-progestative, stérilet hormonal, implant sous-cutané).

L’activité contraceptive de la progestérone s’explique par plusieurs mécanismes tels que le blocage de l’ovulation, l’épaississement de la glaire cervicale empêchant le passage des spermatozoïdes et l’amincissement de l’épaisseur de l’endomètre.

Prolactine

Hormone fabriquée par l’hypophyse. Cette hormone favorise la lactation durant l’allaitement.

Prostaglandines

Substances produites au départ des acides gras essentiels par la majorité des tissus et des organes de l’organisme. Leur action au niveau de l’utérus consiste à induire la contraction du muscle utérin.

Pseudocyesis

Connue sous le nom de grossesse nerveuse, est une affection qui présente tous les symptômes de la grossesse et qui y ressemble en tout point à l’exception de la présence d’un fœtus.

Pubis

Un des os de la partie avant du bassin, et par extension la zone correspondant à cette région située entre le bas ventre et les organes sexuels.

Rectum

Segment du tube digestif reliant le côlon sigmoïde au canal anal. L’” ampoule rectale » permet le stockage des matières fécales en attente de la défécation.

Rééducation périnéale

Technique de kinésithérapie, habituellement proposé dans le post-partum ou en cas de troubles urinaires, consistant en un renforcement musculaire du périnée. Elle fait aussi le point sur les habitudes urinaires et sur la défécation. Elle se termine par une rééducation abdominale, qui s’effectue par des exercices respiratoires.

Règles abondantes

On parle de règles abondantes quand une femme perd plus de 80 ml de sang par cycle menstruel.

Révision utérine

Extraction manuelle de l’utérus si la délivrance naturelle ne se fait pas ou est incomplète.

Rubéole

Maladie virale, grave en début de grossesse où elle est responsable de malformations. Rare en raison de la vaccination.

Sacrum

Os du bassin formé de la soudure des cinq vertèbres sacrées (les vertèbres de la région pelvienne situées au bas de la colonne vertébrale). En forme de pyramide inversée, le sacrum est localisé entre les vertèbres lombaires et le coccyx.

Salpingite

Infection causée par une bactérie (chlamydia trachomati ou gonocoque) transmise par voie sexuelle (voir définition IST), qui touche une ou les deux trompes de Fallope. Cette infection a pour conséquence des douleurs pelviennes, de la fièvre, des pertes vaginales nauséabondes et des pertes de sang anormales en dehors de la période des règles. Cette infection, si elle n’est pas soignée à temps, peut à terme, mener à la stérilité ou à un abcès.

Scrotum

Appelé également bourses, sac de peau et de tissu fibromusculaire situé à la racine du pénis, présent chez la plupart des mammifères terrestres mâles.

Constitué de plusieurs enveloppes, il soutient les testicules et les maintient à une température stable. Il appartient à l’appareil reproducteur masculin.

Sébum

Substance grasse sécrétée par les glandes sébacées. Le sébum protège la peau des agressions extérieures et participe au maintien de son hydratation.

Souche (cellule-)

Cellule d’un type spécialisé capable de se multiplier en gardant le même patrimoine génétique.

Spéculum

Instrument gynécologique permettant l’examen du vagin et du col de l’utérus par l’écartement délicat des parois.

Spermatozoïdes

Cellule reproductrice (ou gamète) mâle mobile, intervenant dans la reproduction sexuée. Lors de la fécondation, le spermatozoïde s’unit à un ovule ou à un ovocyte (gamète femelle) pour former une cellule-œuf, qui se développera ensuite en embryon pour donner un nouvel individu de la même espèce.

Chaque spermatozoïde comprend un noyau, un système de locomotion (généralement un flagelle) et une vésicule nommée acrosome, riche en enzymes, qui lui permettront de pénétrer dans l’ovule.

Le spermatozoïde est mobile, il peut se déplacer, contrairement à l’ovule.

Spermicide

Produit qui agit localement comme contraceptif en détruisant ou en rendant inactifs les spermatozoïdes présents dans le vagin. Il se présente sous différentes formes: crèmes, gels, ovules, comprimés, tampons, etc. Il doit être introduit profondément dans le vagin avant tout rapport sexuel.

Spermogramme

Examen médical au cours duquel on analyse le sperme d’un homme, généralement dans le cadre d’un bilan d’infertilité d’un couple. L’examen vise à quantifier les spermatozoïdes normaux et anormaux, étudier leur mouvement, et leur morphologie, ainsi que doser différentes substances que le sperme doit normalement contenir.

Sphincter anal

Ensemble des fibres musculaires situées le long du canal anal et contrôlant l’ouverture de l’orifice naturel de l’anus.

Spina-bifida

Développement incomplet de la colonne vertébrale. Il s’agit d’une malformation qui survient avant la naissance, pouvant causer la paralysie et la perte de sensibilité des membres inférieurs. Le spina-bifida peut également causer des problèmes de fonctionnement de la vessie et des autres fonctions d’élimination.

Spotting

Trouble du cycle menstruel caractérisé par de petites pertes de sang survenant lors de la période intermenstruelle.

Staphylocoque

Bactérie impliquée dans des pathologies variées, responsable notamment d’infections contractées dans les hôpitaux. Elle peut être présente dans tous les environnements (eau, sol, air, aliments, objets), mais aussi sur la peau, les muqueuses, dans le nez, et n’entraîner aucun symptôme.

Stérilet hormonal

Également appelé dispositif intra-utérin (DIU) hormonal, est un objet en forme de « T » d’environ 3 cm placé dans l’utérus par un médecin. Ce dispositif contient un réservoir dans lequel se trouve l’hormone (le lévonorgestrel, un progestatif synthétique) qui est libérée localement dans l’utérus de manière continue et stable pendant au minimum 3 ans.

L’effet contraceptif des stérilets hormonaux s’explique par:

1. Un effet mécanique du stérilet empêchant l’implantation de l’embryon dans l’utérus et;
2. Un effet hormonal de la progestérone induisant un épaississement de la glaire cervicale, une diminution de l’épaisseur de l’endomètre et dans certains cas une inhibition de l’ovulation.

Symptômes de l’accouchement

Ensemble des signes annonciateurs de l’accouchement tels que la perte du bouchon muqueux, une sensation de pression dans le bassin et la vessie, la perte des eaux, des contractions régulières, douloureuses, de plus en plus rapprochées, plus longues et plus intenses.

Syndrome du choc toxique (STC)

Forme particulière du choc septique causé par les toxines des bactéries staphylocoque et streptocoque. Le choc septique se caractérise par un effondrement de la pression artérielle pouvant entraîner la mort. Ces dernières années, le syndrome du choc toxique a été associé à l’utilisation de tampons hygiéniques très absorbants.

Syndrome des ovaires micropolykystiques

Trouble endocrinien caractérisé par la présence de nombreuses formations kystiques au sein de l’ ovaire. Bien que la cause ne soit pas encore connue, il semblerait qu’une production plus importante d’androgènes (hormones masculines) et une insulino-résistance soient à l’origine de la maladie. Cette augmentation de la concentration en androgène (hyperandrogénicité) perturberait la maturation follicules, et donc peut entraîner des cycles anovulatoires.

Syndrome prémenstruel

Ensemble de symptômes physiques et émotionnels qui surviennent habituellement de 2 à 7 jours avant les règles (parfois jusqu’à 14 jours). Ils prennent généralement fin avec l’arrivée des règles ou dans les quelques jours qui les suivent.

Les symptômes les plus courants sont une fatigue prononcée, les seins sensibles et gonflés, un gonflement du bas-ventre, des maux de tête et de l’irritabilité. L’intensité des symptômes ainsi que leur durée varient beaucoup d’une femme à l’autre.

Système endocrinien

Système composé de différentes glandes endocrines (l’axe hypothalamo-hypohysaire, les ovaires, les testicules, le pancréas endocrine, les surrénales, la thyroïde, etc.) qui sécrètent des hormones dans la circulation sanguine. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans la régulation et le maintien de l’équilibre de l’organisme par exemple le métabolisme, la croissance, les réactions au stress, l’activité sexuelle, l’équilibre de la glycémie, etc.

Table d’examen gynécologique

Table médicale en position allongée ou semi-allongée, jambes écartées, les genoux relevés, les talons calés dans des « étriers “.

Terme

Date présumée de la fin d’une grossesse et à laquelle doit se produire l’accouchement. La durée normale d’une grossesse est de 41 semaines d’aménorrhée. Toutefois, on parle de grossesse menée à terme lorsque l’enfant naît entre la 37e et la 41e semaine d’aménorrhée.

TESE (extraction de spermatozoïdes)

Ponction/ biopsie testiculaire pour un prélèvement de spermatozoïdes et de tissu testiculaire afin d’examiner s’ils contiennent des précurseurs (des spermatozoïdes). Le matériel congelé peut être utilisé par la suite pour un traitement de la fertilité.

Test Huhner

Également appelé test post-coïtal, est un test généralement proposé aux couples ayant des difficultés à concevoir un enfant qui consiste à effectuer un prélèvement de glaire cervicale après un rapport sexuel. Ce test permet d’observer le comportement des spermatozoïdes dans la glaire cervicale, d’étudier la qualité et quantité de la glaire, et enfin de déterminer la présence ou non d’anticorps anti-spermatozoïdes d’origine maternelle ou paternelle.

Cet examen est effectué à une période bien prise du cycle menstruel à savoir en période préovulatoire, c’est-à-dire au moment où la glaire cervicale est la plus abondante et la plus perméable aux spermatozoïdes. Il est effectué 6 à 12 heures après un rapport sexuel.

Testostérone

Hormone sexuelle masculine sécrétée par les testicules.

Thèque

Enveloppe conjonctive qui entoure l’ovule et les cellules folliculaires.

Thrombose

Formation d’un thrombus (caillot) obturant la lumière d’un vaisseau sanguin. Suivant la localisation du thrombus, on distingue les thromboses veineuses lorsqu’il se développe dans la circulation veineuse ou les thromboses artérielles lorsque le caillot occlut la circulation artérielle.

Thyroïde

Petite glande en forme de papillon située à la base du cou et juste au-dessus des clavicules qui produit des hormones indispensables au bon fonctionnement des organes.

Légende: 1.Thyroïde / 2.Trachée

Toxine

Substance toxique fabriquée par un organisme vivant tel qu’une bactérie, un champignon, un végétal ou un animal.

Toxoplasmose

Infection parasitaire dont l’agent est le Toxoplasma gondii. Le parasite infecte le plus souvent des animaux à sang chaud, y compris l’être humain, mais son hôte définitif est un félidé (dont le chat fait partie). La toxoplasmose peut être transmise par la mère à son fœtus. Le risque et la gravité que le fœtus soit atteint dépendent du stade de la grossesse. Dans certains cas sévères, une IMG peut être proposée.

Triple test

Test de dépistage de la trisomie 21 (mongolisme) qui s’adresse à toutes les femmes qui le désirent. La positivité de ce test (inférieur à 1/250) signifie que vous présentez un risque plus élevé d’avoir un enfant atteint par cette maladie et qu’une amniocentèse vous sera proposée.

Trisomie 21

Anomalie chromosomique congénitale provoquée par la présence d’un chromosome surnuméraire pour la 21e paire. Ses signes cliniques sont très nets, un retard cognitif est observé, associé à des modifications morphologiques particulières. C’est l’une des maladies génétiques les plus communes, avec une prévalence de 9,2 pour 10 000 naissances vivantes.

Trompes de Fallope

Également appelées trompes utérines, sont l’un des constituants de ce que l’on appelle l’appareil génital féminin.

Ces trompes utérines, au nombre de deux, relient chaque ovaire à l’utérus. Leur rôle est d’accueillir l’ovocyte provenant de l’ovaire, puis de le pousser jusqu’à l’utérus. C’est dans les trompes de Fallope (5) que se réalise généralement la fécondation.

Légende

1. Vagin
2. Col de l’utéruset glaire cervicale
3. Utérus
4. Ovaires
5. Trompes de Fallope
6. Endomètre
7. Ovule

Trophoblaste

Couche périphérique de l’ovule fécondé et implanté dans l’utérus.

Tube neural

Système nerveux primitif des embryons.

Uretère

Les uretères (qui sont deux) conduisent les urines des reins jusqu’à la vessie.

Urètre

En anatomie, l’urètre est le canal de sortie de la vessie. Il a une fonction excrétrice dans les deux sexes (sortie de l’urine) et de plus chez l’homme une fonction reproductrice (passage du sperme).

Urétrite

Infection de l’urètre. Il s’agit le plus souvent d’une IST provoquée par une bactérie (gonocoque, chlamydia trachomatis, etc.). Cette pathologie est plus fréquente chez l’homme que chez la femme.

Utérus

Organe appartenant au système reproducteur de la femme. Il est situé dans le bas-ventre et a, globalement, une forme triangulaire.

La pointe est dirigée vers le bas où se situe le col de l’utérus (3) qui donne sur le vagin. Les cornes utérines situées sur les côtés se poursuivent en un conduit fin (les trompes de Fallope) jusqu’aux ovaires.

Légende

1. Vagin
2. Col de l’utéruset glaire cervicale
3. Utérus
4. Ovaires
5. Trompes de Fallope
6. Endomètre
7. Ovule

Vaginisme

Contraction involontaire des muscles pelviens empêchant toute pénétration.

L’origine est souvent psychologique.

Vaginite

Inflammation de la muqueuse vaginale.

Etant fréquemment associée à une inflammation de la vulve, on parle le plus souvent de vulvo-vaginite. Cette pathologie est liée à infection par des bactéries pathogènes ou des champignons qui sont responsables de lésions vaginales, rougeurs, démangeaisons, sensations de brûlures et écoulements vaginaux.

Vaginite aérobie

Affection du vagin dans laquelle le nombre de bactéries lactiques (lactobacilles) est diminué, avec un excès en bactéries intestinales aérobies (qui ont besoin d’oxygène) dans le vagin, en même temps qu’un degré variable d’inflammation (cellules inflammatoires) et d’atrophie (phénomènes d’assèchement). Cette affection est souvent confondue avec la vaginose bactérienne alors que sa cause et son tableau clinique sont différents et qu’elle doit être traitée différemment. Un examen microscopique est indispensable pour poser le diagnostic.

Vaginose

Infection du vagin liée à un déséquilibre de la flore microbienne vaginale à savoir la  disparition des lactobacilles au profit de bactéries pathogènes telles que Gardnerrella vaginalis. Les symptômes rencontrés sont généralement des pertes abondantes et malodorantes.

Vasocongestion

Augmentation du flux de sang dans certains tissus corporels provoquant un gonflement (par ex. érection ou humidité vaginale). Chez les femmes enceintes, une vasocongestion se produit dans le bassin, ce qui augmente l’humidité et la sensibilité du vagin.

Veinotoniques

Aussi appelés « phlébotoniques “, ces médicaments contribuent à l’augmentation du tonus des veines et favorisent la circulation sanguine.

Vergetures

Cicatrices cutanées et se situent là où la croissance cutanée a été rapide (ventre, seins).

Vessie

Organe du système urinaire en forme de poche, dont la fonction est de récolter l’urine provenant des reins entre deux mictions. L’urine est amenée dans la vessie par les uretères et est évacuée du corps lors de la miction par un canal appelé “urètre”.

VPH

Virus du papillome humain, également connu sous le nom de papillomavirus ou HPV.

Ce sont des virus qui se transmettent soit par contact cutané et infectent la peau, soit par la voie sexuelle et infectent les muqueuses génitales. A ce titre, ils font partie des IST.

Il existe environ 200 types différents d’HPV et parmi ces  types, on distingue des virus à risque faible responsables d’infections bégnines (comme les verrues par exemple) et des virus à risque élevé. L’infection par des HPV de haut risque peut s’accompagner de lésions malignes (formation de tumeur) dont la plus connue est le cancer du col de l’utérus.

Vulve

Organes génitaux externes de la femme constitués principalement des grandes et des petites lèvres enserrant l’entrée du vagin, la partie externe du clitoris et le méat urinaire.

Vulvite

Inflammation de la vulve, c’est-à-dire des éléments de l’appareil génital qui se situent en dehors du vagin comme les petites lèvres, les grandes lèvres et le clitoris.

La cause des vulvites est multiple mais l’utilisation de savons agressifs pour l’hygiène intime est souvent responsable de cette pathologie. La vulvite et vaginite sont 2 pathologies fréquemment associées.